L’enquêteur subaquatique joue un rôle crucial dans les enquêtes de haut niveau, en travaillant étroitement avec les unités nautiques pour soutenir les enquêtes judiciaires graves.
La vie de l’enquêteur subaquatique
Le quotidien d’un enquêteur subaquatique est varié et imprévisible. En plus de consacrer du temps chaque semaine à l’entraînement, ces professionnels sont souvent appelés à intervenir de manière imprévue en fonction des besoins des brigades de gendarmerie. Ils peuvent être amenés à se déplacer rapidement à travers le territoire, parfois en avion ou en hélicoptère.
Les enquêteurs subaquatiques patrouillent également le long des littoraux, menant des opérations de surveillance, de lutte contre le braconnage et de contrôle des normes de traçabilité et d’étiquetage des produits de la mer. Ils collaborent avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB), la gendarmerie maritime et la police nationale.
Prérequis pour devenir enquêteur subaquatique
Pour devenir enquêteur subaquatique, il est nécessaire de réussir le concours de sous-officier (SOG). Les candidats peuvent se porter volontaires dès leur formation en école de gendarmerie, mais une expérience de quelques années sur le terrain est généralement requise.
Ce métier est une spécialité en gendarmerie, nécessitant la réussite de tests de sélection, une aptitude physique adéquate, et une formation intensive de six semaines au centre national d’instruction nautique de la gendarmerie à Antibes.
Comment optimiser ses chances ?
Bien qu’aucun diplôme de plongée ne soit requis, un entraînement sérieux en natation et en apnée est indispensable pour réussir. Il est fortement recommandé de nager autant que possible pour se préparer.
Perspectives d’évolution
En tant que sous-officier, les enquêteurs subaquatiques ont la possibilité de progresser vers des postes à responsabilité en passant des concours internes, tels que le concours Semi-Direct ou le concours Officier du Rang.
