Le maître de chien fait partie intégrante de l’équipe cynophile de la gendarmerie, apportant son expertise précieuse dans la recherche de personnes ou de substances telles que les stupéfiants et les explosifs.
La vie du maître de chien
Le quotidien du maître de chien est diversifié et exigeant. En plus de consacrer en moyenne quatre heures par jour aux soins et à l’entraînement de son chien, le maître de chien participe à diverses missions planifiées ou urgentes :
Recherche de personnes disparues, notamment en montagne. Protection des équipes d’intervention, telles que le GIGN. Détection de stupéfiants, d’armes, d’explosifs et de billets de banque. Le maître de chien travaille toujours avec le même animal, formant une équipe opérationnelle et prête à intervenir partout où la gendarmerie a besoin, que ce soit en métropole ou en Outre-mer.
Prérequis pour devenir maître de chien
Pour devenir maître de chien, il faut d’abord réussir le concours de sous-officier (SOG). Après quelques années d’expérience sur le terrain, les candidats peuvent se porter volontaires pour rejoindre une unité cynophile. S’ils réussissent les tests de sélection et qu’une place est disponible, ils suivent une formation de 14 semaines au Centre National d’Instruction Cynophile de la Gendarmerie (CNIGN) à Gramat.
Perspectives d’évolution
Une fois devenu maître de chien, plusieurs possibilités d’évolution de carrière s’offrent à vous. Vous pouvez vous spécialiser dans la sécurité intérieure, devenir moniteur cynophile, dresseur-instructeur, ou encore conseiller technique auprès du commandement. Ces opportunités permettent de développer une expertise approfondie et d’assumer des responsabilités croissantes au sein de la gendarmerie.
